Cas précoces d'encéphalite à tiques en Suisse en ce début d'année
BERNE - L'OFSP a enregistré quatre cas de méningo-encéphalite à tiques (de l'allemand FSME) en janvier, un niveau inédit depuis douze ans sur cette période de l'année. Le redoux annoncé avec des températures de 15 degrés devrait encore favoriser les tiques.
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En 2023 et 2024, deux cas de FSME avaient été enregistrés en janvier en Suisse. Et cette année, en plus des quatre cas de janvier, deux nouveaux ont encore été recensés sur les neuf premiers jours de février, lit-on jeudi sur le site de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).
D'origine virale, la FSME est, avec la maladie de Lyme ou borréliose (d'origine bactérienne), une des maladies les plus courantes transmises à l'homme par les tiques. Celles-ci prolifèrent sous nos contrées de mars à octobre. Mais dès que la température atteint sept degrés environ, ces bestioles commencent à être actives.
Toute la Suisse, à l’exception du canton du Tessin, est considérée comme une zone à risquse. Dans la première phase de la maladie, pour laquelle il n'existe aucun traitement spécifique, des symptômes d'allure grippale apparaissent chez certaines personnes. La plupart d’entre elles cependant ne présentent aucun signe de maladie, indique l'OFSP sur son site.
Le système nerveux central est affecté chez 5 à 15% des personnes infectées, avec des symptômes tels que maux de tête, photophobie, vertiges, troubles de la concentration et de la marche. La maladie est mortelle dans 1% des cas présentant des symptômes neurologiques.
L'an dernier, la Suisse avait déploré 298 cas de FSME, contre 380 en 2022. La borréliose est plus courante: sur janvier 2025 uniquement, 126 cas ont été dénombrés.
Le 20 février 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).